Le divorce est le processus de dissolution légale du mariage, dont certaines fois la complexité se caractérise par les enjeux humains, financiers et juridiques qu’il engendre. Cette procédure peut être amiable ou contentieuse.
La principale mission du notaire est d’intervenir pour procéder à la liquidation du régime matrimonial des époux et au partage de leurs biens communs et/ou indivis (notamment quand il y a des biens immobiliers).
A cette occasion, le notaire en sa qualité de professionnel neutre et de conciliateur du couple, pourra prodiguer ses conseils, et guider les futurs ex-époux en les informant sur les implications légales et notamment patrimoniales de leurs choix.
La procédure de divorce extra-judiciaire se déroule désormais sans l’intervention d’un juge, avec le concours de deux avocats (un par époux) chargés d’établir la convention de divorce sous seing privé (réglant notamment les effets extra-patrimoniaux).
Chaque avocat notifie à chaque époux par courrier recommandé :
A l’issue d’un délai de 15 jours à compter du lendemain de la dernière réception, le délai écoulé permet d’envisager la signature des actes.
Il est procédé à la signature des actes aux termes d’un seul et même rendez-vous, savoir :
A l’issue de cette dernière signature, le divorce devient effectif et a date certaine et force executoire.
Puis-je continuer à résider dans le bien (ancienne résidence de la famille) après mon divorce ?
Le maintien de l’un des époux dans l’ancienne résidence de la famille est possible, généralement deux hypothèses se rencontrent :
Cela coûte moins cher de divorcer lorsque l’on est mariés sous le régime de la séparation de biens :
Lors de la liquidation seuls les biens indivis entre les époux sont partager, ce qui exclu de l’assiette de partage tous les biens dits propres des époux, comme par exemple : les comptes propres ouverts au nom d’un seul des époux, les biens propres (acquis seul par l’un des époux).
Dans le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, tous les comptes mêmes ouverts au nom d’un seul des époux (du moment ou des fonds communs ont transités sur celui-ci) sont communs et donc à partager.
Le taux du droit de partage est cependant le même quel que soit le régime matrimonial est s’élève à 1,10% calculé sur l’actif net à partager.