L’achat d’un logement neuf suppose que celui-ci n’est pas construit ou que la construction n’est pas achevée.
On parle alors d’achat sur plan ou de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA).
Le contrat de vente comprendra l’engagement du vendeur d’édifier le bien vendu et de transférer immédiatement à l’acquéreur des droits sur le sol ainsi que la propriété des constructions existantes. Les ouvrages à venir deviendront la propriété de l’acquéreur au fur et à mesure de leur construction et l’acquéreur sera tenu d’en payer le prix à mesure de l’avancement des travaux.
La VEFA présente certains avantages tels que des frais de notaire réduits.
Le contrat de réservation est un avant-contrat spécifique à la VEFA, puisqu’il est le seul avant contrat autorisé dans le cadre du secteur protégé (c’est-à-dire lorsque la vente concerne un immeuble ou une partie d'immeuble à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation et que le contrat oblige l’acheteur à effectuer des versements avant l’achèvement de la construction).
Dans ce contrat, le promoteur s’engage à réserver un logement neuf au client si le programme de construction se réalise. En contrepartie, le futur acquéreur verse un dépôt de garantie.
Ce contrat est signé sous seing privé entre le promoteur et l’acquéreur.
Cet acte doit être à peine de nullité reçu en la forme authentique et être adressé un mois avant la date de signature, accompagné des annexes.
En matière de VEFA le paiement du prix est progressif et s’effectue en plusieurs fois au fur et à mesure de l’avancement effectif des travaux.
Les versements ne peuvent excéder des paliers (35%, 70%, 95%, 5%) en fonction de l’avancement des travaux ainsi que prévu strictement par la loi.
Enfin, en VEFA les « frais de notaire » sont réduits, puisqu’ils représentent en moyenne 2 à 3 % du prix d’achat du logement neuf contre 7 à 8 % en moyenne pour un logement ancien.
La VEFA offre de nombreuses garanties à l’acquéreur, tel que :
Qu’est ce que l’assurance dommage-d’ouvrage dont l’acquéreur bénéficie ?
Dans le cadre d’une acquisition en l’état futur d’achèvement, l’assurance dommage-d’ouvrage doit obligatoirement être souscrite par le construction. Elle est d’une durée de 10 ans, prenant effet dès l’expiration de la garantie de parfait achèvement, soit une année après la réception des travaux.
Elle protège l’acquéreur en cas de dommages constatés sur le gros œuvres, comme par exemple : la solidité du bâtiment qui le rendent dangereux (infiltrations d'eau, fondations endommagées, effondrement d'un mur porteur, étanchéité de la toiture).